J ai beaucoup de retard et peu de temps donc ce post va etre bacle (desole).
De Santa-Cruz en Bolivie nous avons donc pris un bus pour rejoindre Asuncion la capitale du Paraguay. On partait sur une duree de 20 h il nous en a fallu finallement plus de 25.
Le passage de frontiere etait extremement rigoureux, le plus complique de tous durant ce tour du monde. Nous avons deja eu 2 barrages de douane avec fouille des soutes et de certains sacs avant d arriver au poste frontiere. La on nous demande de prendre nos sacs a dos respectifs et, en file indienne, de les diposer devant nous.
Le chien anti-drogue passe devant chaque personne. Ensuite c est une fouille manuelle de chaque sac.
Seule belle image de ce passage de frontiere ce magnifique perroquet qui etait juste derriere le bureau de douane.
Apres avoir finalement obtenu notre visa nous avons subi une bonne dizaine d autres controles avant d arriver sur la capitale.
Nous sommes arrives un samedi soir sur Asuncion et nous etions vraiment tres fatigues de notre voyage. Le lendemain matin, bien reposes, nous decidons d aller explorer cette capitale qui nous tend les bras.
Tout est ferme, personne dans les rues, nous sommes dans une ville fantome (CF les 2 tofs ci-dessous).
Au Paraguay le dimanche commence le samedi a 12h. Apres tout est ferme et tout le monde passe le week-end en famille.
C est bien gentil tout ca mais on a faim. On veut bien accepter de rester devant la TV a notre hotel mais le ventre plein.
On nous informe qu il y a un marche qui se trouve a 15 mn en bus et qui normalement reste ouvert jusqu a 14h. Nous sommes donc sauves, le ravitaillement a ete fait avant que Gabrielle, poussee par la faim, ne se transforme en dragon.
Des choses folles et trepidantes nous sont arrives au Paraguay. Par exemple apres le marche, sur la photo ci-dessous, Gabrielle s apprete a monter dans ce bus pour retourner a notre hotel.
Le dimanche s etant termine devant la TV de notre hotel a mater des vieux films americains doubles en espagnol nous partons le lendemain tout excites d affronter la jungle urbaine de cette capitale dans la frenesie d un lundi matin.
J ai dit frenesie ? Je ne sais pas si le mot convient il faudrait quelque chose de plus intense, de plus explosif (Cf tof ci-dessous).
Il n en reste pas moins que parfois, au detour d une rue, on tombe sur des superbes batiments coloniaux.
Apres etre sortis vivant de toute cette agitation propre a une capitale nous avons decide de nous remettre de nos emotions en allant visiter un bourg peripherique qui se prenomme Luque.
A Luque, a part des belles sculptures avec des metaux de recup on a pas grand chose a voir.
De retour a la capitale on decide d aller se faire le "museo nacional ferrocarril". Ce musee, tres rapide a visiter, avait comme tres belle surprise celle de pouvoir visiter 2 wagons de 1er classe d epoque (1850 environ).
Ci dessous le restaurant avec au fond le bar.
Ci-dessous le bar mais les bouteilles ne sont pas d epoque.
Ici le salon fumoir.
Et pour terminer une cabine.
Apres avoir vecu si passionnement la vie d Asuncion il etait temps pour nous de menager les courbes de notre electrocardiogramme en partant dans la petite ville de Villarica.
Tout ce que je vais vous montrer de cette ville c est la caleche ci-dessous. c est l une des caracteristiques de cette ville.
Nous avons ensuite pris un bus pour Encarnacion afin d aller voir l un des vestiges du pays, les missions jesuites.
Encarnation une ville de feu a l image du pays comme vous pouvez le constater sur la photo ci-dessous.
Nous avons donc tres rapidement ete visites ces missions jesuites. Bon... Voila... les 2 photos ci-dessous refletent le meilleur du lieu.
Nous avons eu une grande frayeur lorsqu un chauffeur de bus s est trompe dans notre arret. Quelle aventure ! On a ete contraint de descendre tres rapidement pour attendre un nouveau bus et a ce moment la, incredules, nous avons pu contempler ce magnifique tracteur.
Le Paraguay n est pas une destination touristique et maintenant on comprend pourquoi. Le pays est plat, il n y a pas de grands sites archeologiques ou historiques. On y vit au ralenti, tres lentement, trop lentement. En fait, dans ce pays, nous avions l impression que c etait tous les jours un dimanche de province.
Par contre, et nous insistons sur ce point, la population est vraiment tres sympathique et extremement souriante tout a l image d Hugo ce jeune universitaire ci-dessous qui a fait preuve d une extreme gentillesse pour nous denicher tous les renseignements dont nous avions besoin. Merci a toi !
Nous sommes depuis 3 jours en Argentine et tout va parfaitement bien sauf que nous prenons notre vol retour dans 18 jours et nous n avons vraiment pas envie de rentrer.